• Infos du 18/08/06

     

    Selon Amos Harel et Avi Issaharof du Haaretz, la résolution 1701 du conseil de sécurité, qui a été reçue il y a une semaine, se trouve déjà dans un « état d'échec avancé ». « Alors que les Américains affirment que les nouvelles forces déployées dans le Sud Liban ne permettront pas au Hezbollah de regagner la frontière, Nasrallah prouve le contraire. Ses hommes sont déjà en train de patrouiller sans problème dans les villages du Sud, ils photographient l'activité de Tsahal et accordent des interviews aux chaînes de télévision arabes », écrivent les deux journalistes.

    Pour Aluf Benn, l'analyste politique du journal, le plan de regroupement est mort le jour où Tsahal a réoccupé la bande de Gaza, après l'enlèvement de Gilad Shalit le 25 juin dernier. Il s'est alors avéré que la légitimité d'une frontière internationale reconnue ne protège pas Israël contre les attaques terroristes. Olmert a continué de croire dans le regroupement comme une solution à la menace démographique qui remet en cause l'identité juive d'Israël. Mais la guerre du Liban l'a convaincu qu'il ne peut plus vendre à l'opinion publique un désengagement unilatéral, est-il noté.
    Le problème d'Olmert est qu'en l'absence de retrait unilatéral, il n'a plus d'ordre du jour politique et la communauté internationale ne va pas se contenter de la reconstruction du Nord du pays.
    Malgré les difficultés, conclut A. Benn, il est encore un peu tôt pour enterrer Olmert. Son avantage vient du fait qu'il n'a pas de successeur potentiel, et que la Knesset, dans sa composition actuelle, lui est plutôt favorable.


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  • Infos du 14/08/06

     

    Les commentateurs commencent à dresser un premier bilan de la guerre au Sud Liban. Pour le commentateur militaire du Maariv, on peut commencer dès maintenant le compte-à-rebours avant la prochaine guerre au Liban. « Il y a de fortes chances pour un prochain round sanglant , car la décision du conseil de sécurité est pleine de trous. Le Hezbollah qui ne désarmera pas, fera tout pour regagner le Sud du Liban et continuer à servir les intérêts du Liban et de la Syrie. »
    « Tsahal de son côté, fera tout pour rectifier les nombreuses défaillances qui se sont avérées pendant les combats et préparer de nouveaux plans de combat ».

    Le commentateur militaire du Haaretz, Amos Harel, dresse lui aussi un bilan pessimiste de l'opération. « Même à la fin de la guerre, l'un des objectifs les plus importants, c'est-à-dire la réduction du nombre de tirs de roquettes, n'a pas été obtenu ».

    La presse s'interroge également sur le prix politique que devra payer le gouvernement Olmert. « La stabilité du gouvernement n'est pas remise en cause dans l'immédiat. La coalition ne va pas se démanteler rapidement. Il n'y a rien de plus fédérateur qu'un sort commun, et nous avons affaire à une coalition d'accusés potentiels », estime le correspondant politique du Maariv.

    Pour le journaliste vedette du Maariv, Ben Caspit, tant que l'armée se trouve au Liban, la classe politique devrait faire preuve d'unité. « Ensuite, et cela devrait arriver prochainement, viendront les interrogations, les commissions d'enquête et les débats. »


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