• David Ben Gurion.

    David Ben-Gourion, né dans la ville de Plonsk en Pologne, en 1886, était le sixième enfant d'une famille imprégnée de sionisme.

     

    Les qualités de direction et les inclinations politiques de Ben-Gourion se manifestèrent très tôt. A l'âge de 14 ans, il organisa un groupe de jeunes pour constituer l'association Ezra qui avait pour vocation de diffuser l'hébreu comme langue vernaculaire. A 17 ans, il rejoignit le Poalei Zion (Travailleurs de Sion) - l'une des premières structures politiques du sionisme socialiste.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Considérant le sionisme comme une doctrine qu'il fallait personnellement mettre en pratique en immigrant dans le Pays d'Isral, il s'installa en Palestine en 1906, travaillant dans les orangeraies et les vignobles des exploitations agricoles juives.<o:p></o:p>

    Après les émeutes arabes en Palestine, la Commission Peel de 1937 proposa un partage du pays qui accordait aux Arabes la "part du lion" de ce qui restait de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Palestine" w:st="on">la Palestine</st1:PersonName> du Mandat après la création de <st1:PersonName ProductID="la Transjordanie" w:st="on">la Transjordanie</st1:PersonName> en 1922. Le monde juif était en émoi. Cependant, Ben-Gourion, qui considérait qu'un minuscule Etat juif constituait le fondement et le levier de la réalisation des aspirations sionistes, mobilisa toute son influence pour empêcher le rejet du plan par le mouvement sioniste. Lorsque la direction sioniste accepta le plan à contrecoeur, les Britanniques décidèrent de ne pas l'appliquer. Le livre blanc de 1939 - qui restreignait l'immigration juive et le droit des juifs d'acquérir des terres en Palestine - fut considéré par Ben-Gourion comme une trahison flagrante de <st1:PersonName ProductID="la Déclaration Balfour." w:st="on">la Déclaration Balfour.</st1:PersonName><o:p></o:p>

    Néanmoins, lorsque <st1:PersonName ProductID="la Seconde Guerre" w:st="on">la Seconde Guerre</st1:PersonName> mondiale éclata, il résuma la politique sioniste générale en disant : "Nous aiderons les Britanniques dans la guerre comme s'il n'y avait pas de Livre blanc et nous lutterons contre le Livre blanc comme s'il n'y avait pas la guerre". Des dizaines de milliers de juifs palestiniens s'enrôlèrent volontairement dans les forces britanniques, tandis que le peuplement et l'immigration se poursuivaient - au mépris du Livre blanc.<o:p></o:p>

    Lorsqu'après la guerre le nouveau gouvernement élu en Grande-Bretagne refusa d'abolir le Livre blanc, même après la tragédie de <st1:PersonName ProductID="la Shoah" w:st="on">la Shoah</st1:PersonName>, la confrontation avec les Britanniques devint inévitable. En 1946, Ben-Gourion assuma la charge du portefeuille de la défense à l'exécutif de l'Agence juive et mena la lutte contre les Britanniques - défiant le blocus instauré par eux pour empêcher une immigration juive d'envergure, intensifiant les activités de peuplement et, par la suite, remettant en question l'autorité britannique.<o:p></o:p>

    La détérioration de la situation conduisit <st1:PersonName ProductID="la Grande-Bretagne" w:st="on">la Grande-Bretagne</st1:PersonName> à porter la question de <st1:PersonName ProductID="la Palestine" w:st="on">la Palestine</st1:PersonName> devant les Nations unies - une démarche qui culmina le 29 novembre 1947 avec le plan de partage de l'Assemblée générale de l'ONU. Le 14 mai 1948, veille de l'expiration du Mandat britannique, Ben-Gourion - alors à la tête du gouvernement provisoire - proclama la création de l'Etat d'Israël. Ben-Gourion dirigea et assura le passage d'une force militaire clandestine en une armée régulière, démantelant les groupes armés politisés existant avant la création de l'Etat pour constituer une armée unie, apolitique - les Forces de défense d'Israël. Sa direction militaire consista en un rare mélange de pragmatisme et d'esprit visionnaire. Sa détermination fière, audacieuse et résolue, son organisation dynamique et ses actions, liées à une foi profonde et quasi-mystique dans la jeunesse israélienne, jouèrent un rôle décisif dans la conduite de la guerre d'Indépendance et ses conséquences. Israël sortit victorieux de la guerre mais paya un prix terrible : 6 373 tués, soit près de 1 % de la population.<o:p></o:p>

     


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