• ESPOIR  A  JERUSALEM

     



    Dans le jardin en fleurs au soleil du printemps
    Ce matin, l'enfant, radieux et tranquille
    Sous ses boucles brunes joue dans les jonquilles.
    On croirait un ange venu du firmament.

    A ses côtés, l'oiseau blanc, serein s'est posé.
    Dans sa main grande ouverte, en un mouvement lent
    L'enfant, charmé alors un grain de blé lui tend.
    En battant des ailes, l'oiseau apprivoisé

    Se pose sur sa main et le grain picore
    Tout simplement, comme sur une mangeoire.
    Vois-tu, garçonnet, l'oiseau couleur ivoire,
    C'est un émissaire de paix qui, encore

    Espère auprès de toi se ressourcer ce jour,
    Car tu es toute tendresse et innocence
    En ce pays dans la guerre en permanence.
    La colombe, comme toi, peut porter l'amour.

     

    Maryse Mauvy.

     

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