• Infos du 21/12/06

     

    Pour Tzvi Barel du Haaretz, la proposition faite avant-hier par le roi Abdallah de Jordanie à Ismaïl Haniyeh et Mahmoud Abbas, les invitant à venir se réconcilier en Jordanie, traduit bien la détresse du souverain hachémite. En effet, la dernière chose dont le roi Abdallah a besoin est que la rivalité entre Fatah et Hamas passe de Gaza à la Cisjordanie, puis à Amman.

    Comme la Jordanie, des pays tels que la Syrie, l'Egypte, l'Arabie Saoudite, et même Ayman al-Zawahiri d'al-Qaïda, sont tous opposés, chacun pour des raisons qui lui sont propres, à la tenue d'élections palestiniennes anticipées, ce en quoi ils rejoignent la position du Hamas.

    Les pays arabes modérés craignent notamment que le Fatah perde lors de ces élections la présidence palestinienne qui, à l'heure actuelle, reste le seul espoir pour sortir de l'impasse diplomatique.

    Cette position des pays arabes, écrit Barel, renforce le Hamas qui estime qu'en fin de compte, les sanctions contre l'Autorité palestinienne cesseront d'être strictement appliquée. Pour certains responsables de l'organisation, « les frères arabes ne pourront continuer encore longtemps à être les spectateurs de la souffrance palestinienne, et à ne rien faire pour forcer le siège », surtout si l'Iran se met à les concurrencer sur le terrain palestinien.


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  • Infos du 18/12/06

     

    Ben Caspit du Maariv critique violemment les ministres qui ont rejeté d'emblée l'appel au dialogue lancé par le président syrien Bachar Assad, et qualifie leurs propos d'inepties. Selon lui, Israël a tout intérêt à renforcer Bachar Assad car sans lui, on aura affaire à une Syrie sunnite qui se ralliera au réseaux terroristes mondiaux tels qu'al-Qaïda.

    Le régime syrien, écrit-il, est loin d'être admirable mais il est laïque, sain d'esprit, pragmatique et motivé par des mobiles compréhensibles au commun des mortels, ce qui est loin d'être le cas des régimes que George Bush dissémine à travers le Moyen-Orient.

    De fait, écrit Caspit, la vraie raison invoquée par Ehoud Olmert pour justifier son opposition à tout dialogue est que cela irait à l'encontre de la politique du président américain. Dès lors, à moins qu'Israël accepte de se placer officiellement sous protectorat américain, Olmert doit se rendre à Washington et expliquer au président Bush que quand un pays arabe frontalier d'Israël tend la main, Israël n'a pas le droit de la repousser.

    Israël, conclut Caspit, ne peut être le pays qui fixe des conditions préalables, même si c'est ce que veulent les Etats-Unis.


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  • Infos du 14/10/06

     

    Ben-Dror Yemini du Maariv, critique violemment la décision de la Cour suprême d'annuler l'amendement de la Knesset à la loi sur la responsabilité civile, estimant qu'il s'agit d'un coup mortel porté à la démocratie.

    En effet, écrit-il, même si cette loi est critiquable, même si on peut y être opposé, elle a été votée par le parlement en connaissance de cause, celui-ci ayant estimé qu'il était justifié dans ce cas de porter atteinte à certains droits fondamentaux.

    Il est temps que la Knesset se ressaisisse, conclut-il, et empêche la Cour suprême de bafouer la loi, faute de quoi ce sera la fin de la démocratie israélienne.


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  • Infos du 12/12/06

     

    Le lapsus du Premier ministre Olmert

    Les quotidiens israéliens reviennent sur ce qu'ils considèrent être un lapsus du Premier ministre Ehoud Olmert concernant la capacité nucléaire d'Israël.

    Dans une interview accordée à la chaîne allemande SAT1, M. Olmert a déclaré : « nous n'avons jamais menacé de détruire aucune nation. L'Iran menace ouvertement, explicitement et publiquement de rayer Israël de la carte. Pouvez-vous dire qu'il s'agit d'un même niveau (de menace), alors qu'ils aspirent à posséder les armes nucléaires comme l'Amérique, la France, Israël et la Russie ? ».

    Cette phrase, écrit le Yediot Aharonot, serait une première brèche dans la politique israélienne traditionnelle de « l'ambiguïté nucléaire ». En effet, jusqu'à présent, bien que tous les indices indiquent qu'Israël possède l'arme nucléaire, aucun officiel israélien ne l'a jamais confirmé.

     

    Le ministre des Affaires étrangères condamne la « conférence sur la Shoah » de Téhéran

    Le Maariv rapporte la condamnation par le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, de la conférence « La Shoah - regard global » qui se tient ces jours-ci à Téhéran et dont l'un des objectifs est de remettre en cause l'existence même de la Shoah. « La France ne peut que condamner cette conférence avec la plus grande fermeté », a déclaré M. Douste-Blazy.


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  • Infos du 04/12/06

     

    Olmert : la retenue se poursuivra malgré les réserves de Tsahal

    Le quotidien Maariv relate le déroulement de la réunion du cabinet, hier, où un grave désaccord est apparu entre le Premier ministre, Ehud Olmert, et le ministre de la Défense, Amir Peretz, quant à la stratégie militaire souhaitable à Gaza. Exprimant l'opinion de Tsahal, le ministre de la Défense a proposé de permettre à Tsahal d'opérer dans la bande de Gaza malgré le cessez-le-feu pour déjouer des tirs imminents de roquettes Qassam.

    Depuis le début de la trêve, note le Maariv, 15 roquettes Qassam ont été tirées sur le sud d'Israël. Selon le Yediot Aharonot, ces tirs sont effectués par un groupuscule du Fatah, piloté par le Jihad Islamique et aidée par le Hezbollah. Le Haaretz ajoute qu'au moins une roquette a été tirée hier vers le Néguev occidental.


     

    Tzipi Livni aux ministres : arrêtez de vous exprimer sur le Liban


    Le Yediot rapporte qu'Israël se garde d'intervenir dans la crise libanaise malgré sa crainte que l'Iran réussisse, par le biais du Hezbollah, à faire tomber le gouvernement Seniora et à prendre le contrôle sur ce pays.
    Au cours de la réunion gouvernementale hier, la ministre des Affaires étrangères Livni a appelé ses collègues à ne pas afficher publiquement leur soutien à Seniora, car ce genre de propos ne fera que l'affaiblir.
    En dépit de l'appel de Mme Livni, les ministres se sont beaucoup exprimés à ce sujet, le ministre Eli Yishaï (Shass) appelant à « ne pas rester passifs et de se préparer à la possibilité d'un coup d'Etat au Liban ».


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