YEROUCHALAYIM

Poème par Maryse Fyot

"Lève toi, resplendis car ta lumière est venue ;

et la gloire de l'Eternel rayonne sur toi.

Lève les yeux à l'entour et regarde :

Les voici tous qui s'assemblent  et viennent à toi.

Tes fils arrivent de loin

Avec tes filles qu'on porte sur les bras.

Isaïe LX, 14"



YEROUCHALAYIM



Si ton nom signifie bien la "ville des paix",

Alors pourquoi cela reste-t-il un rêve

Inaccessible encore ? Quand une trève

Longue deviendra-t-elle paix à tout jamais ?



Aujourd'hui scindée, tu fus assiégée, souvent

Et pour ton malheur tu es toujours en guerre.

Tes enfants voudraient que demain sur ta terre

Tu sois enfin une capitale, vraiment.



Yerouchalyim, nous t'aimons, te déclamons

Sur tous les tons, du Sud au Nord,

D'Est en Ouest. Tu es bien plus précieuse que l'or.

Rien ne te détachera de cette nation.



Malgré le sang de tes enfants versé pour toi,

Malgré les armes en action et la haine

Aveuglant l'ennemi, pas de lutte vaine !

Nous espérerons toujours, s'il le faut des mois,



Des années encore. C'est pour tous dur labeur ...

Yerouchalayim, ville de tant d'émotions,

N'est-ce pas toi que l'on appelle aussi Sion ?

Pour ces paix à venir et du fond de nos coeurs



Pour toi nous prierons au pied du mur de pierre.

Alors tes enfant de retour, si courageux

Te chanteront ces paix appelées de tes voeux

Belle Jérusalem, ville de lumière !



Maryse Fyot