• Infos du 10/10/06

    Infos du 10/10/06

     

    Ronen Bergman du Yediot Aharonot estime que l'essai nucléaire nord-coréen représente un danger évident et immédiat pour la sécurité d'Israël. Si la Corée du Nord n'a pas de conflit avec nous, écrit-il, elle est néanmoins, avec la Russie, le principal fournisseur de technologie auquel font appel nos pires ennemis dans le domaine de la fabrication d'armes de destruction massive. C'est un pays qui a atteint un bon niveau technologique dans le domaine militaire et n'a pas hésité à partager ce savoir-faire, notamment en ce qui concerne la fabrication de missiles sol-sol à longue portée, avec l'Iran et la Syrie.

    L'Iran a agi jusqu'à présent avec précaution, essayant de gagner du temps sans aller jusqu'à l'affrontement. Téhéran aurait pu, par exemple, envoyer au diable les inspecteurs internationaux et poursuivre, à toute allure, sa course à la bombe, mais c'est une démarche qu'il a jusqu'ici pris garde de ne pas faire, par crainte d'une réaction très sévère. En d'autres termes : l'Iran craignait de devenir une nouvelle Corée du Nord.

    En Israël, conclut-il, on craint à présent qu'une réaction molle de l'Occident à l'essai nord-coréen ne convainque Ahmedinejad que la voie suivie par Kim Jong Il est préférable. Face à la Corée du Nord, comme face à l'Iran, l'arsenal de réactions de la communauté internationale n'a jamais semblé plus vide.

    La Corée du Nord, écrit Arik Bachar dans le Maariv, a décidé que la communauté internationale était si confuse et divisée que personne ne l'empêcherait d'aller jusqu'au bout. Ce matin, elle semble avoir eu raison.

    Si un pays comme la Corée du Nord, demande Arik Bachar, qui n'exerce aucune influence sur l'économie mondiale, ose et réussit un tel coup, comment faire face à l'Iran dont le moindre hoquet fait trembler les marchés et l'économie mondiale ?

    Pour Shmuel Rosner, le correspondant du Haaretz à Washington, l'essai nucléaire coréen a prouvé, pour l'énième fois, qu'il est très difficile de convaincre un pays de renoncer à ses projets - même si c'est un petit pays, pauvre, isolé, arriéré - si celui-ci est suffisamment déterminé. L'administration Bush n'a pas réussi à freiner le troisième pays de « l'axe du mal », de même que, pour l'heure, elle a échoué face au deuxième, l'Iran. Le premier pays de cet axe, l'Irak lui cause d'autres soucis.


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