• -Hassidique-

                                     

         

         
         
         


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  • Infos du 24/11/06

     

    Olmert a changé depuis la guerre du Liban, écrit Aluf Ben du Haaretz. Son attitude est moins tranchée et il fait preuve de plus de lenteur. L'homme qui n'hésitait pas à menacer les Palestiniens et les Libanais de « ripostes douloureuses » prend garde à présent de ne pas faire de déclarations qui risquent lui revenir tel un boomerang. Le même dirigeant politique qui a présenté un plan audacieux visant à redessiner les frontières du pays, à qui deux heures ont suffi pour qu'il décide d'entrer en guerre au Liban, s'efforce à présent de gagner du temps.


    Ces dernières semaines, le chef du gouvernement est occupé à écarter deux types de pressions : celles qui le poussent vers la guerre et celles qui le tirent vers la paix.


    Sur le front diplomatique, Ehoud Olmert mène une guerre de tous les instants contre ses ministres, qui ne cessent de le surprendre en lui présentant plans et initiatives, contre les Américains et les Européens, qui désirent ardemment faire quelque chose avec Israël et les Palestiniens. Il fait face aux pressions américaines qui exigent de « renforcer » Abou Mazen, et ne consent à aucun geste de bonne volonté et aucune rencontre avec le Président palestinien.


    Le Premier ministre israélien préfère même subir l'affront diplomatique de voir George Bush, président d'un pays considéré comme le plus grand ami d'Israël, se rendre dans sa région et l'ignorer , plutôt que d'avoir à donner quelque chose aux Palestiniens.


    Le Premier ministre, poursuit Aluf Ben, s'est néanmoins entretenu ces dernières semaines à deux reprises avec Dan Méridor, qui se tient à la tête d'une commission chargée d'examiner la conception sécuritaire d'Israël. Il devrait soumettre une nouvelle approche de défense à l'approbation du gouvernement et nommer une commission chargée de l'application de ses recommandations. Si Ehoud Olmert prenait ces mesures ce serait un acte très courageux.


    Reste à voir si le chef du gouvernement prendra au sérieux les recommandations de la commission Méridor et s'il tirera profit de son rapport pour forger une nouvelle stratégie et imposer une nouvelle direction des affaires de sécurité.



    Pour Nadav Eyal, le commentateur politique du Maariv, si Amir Péretz avait, au lendemain de la guerre au Liban, assumé ses responsabilités et démissionné, il aurait peut-être pu sauver sa carrière politique, car les Israéliens savent pardonner aux dirigeants politiques qui reconnaissent leurs erreurs.


    Mais Amir Péretz ne l'a pas fait et aujourd'hui, près de 80 % des Israéliens souhaitent sa démission.


    Amir Péretz, estime Eyal, ne peut se permettre qu'un autre ministre travailliste le remplace au ministère de la Défense. Donner ce poste à Ehoud Barak ou à Ami Ayalon reviendrait à un suicide politique avant les élections primaires au parti travailliste. C'est pourquoi il préférera que le poste revienne à Shaoul Mofaz ou à Avi Dichter du parti Kadima et ce n'est pas un hasard s'ils ne font pas entendre leur voix concernant la crise politique de ces derniers jours.


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  • Infos du 23/11/06

     

    Khaled Mashal au Caire


    Le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mashal, est arrivé au Caire à la tête d'une délégation de responsables de l'organisation à Damas. Il devrait y rencontrer de hauts responsables égyptiens, dont le chef des renseignements, Omar Suleiman, afin de discuter les derniers détails concernant la libération du soldat israélien Guilad Shalit en échange de prisonniers palestiniens.


    Selon les médias arabes, écrit le Haaretz, la venue de Khaled Mashal au Caire montre qu'il accepterait la proposition égyptienne d'échange de prisonniers. Un intermédiaire ayant participé aux négociations affirmait avant-hier qu'un accord pourrait être conclu d'ici la fête musulmane de l'Aïd el-Kébir, fin décembre.

     

    Israël s'oppose à un sommet Olmert-Abbas la semaine prochaine


    Le Yediot Aharonot rapporte que les Etats-Unis ont proposé la tenue d'un sommet réunissant le Premier ministre Ehoud Olmert et le Président palestinien Mahmoud Abbas, sous l'égide du Président Bush, du Roi Abdallah et du Président Moubarak. Ce sommet devrait avoir lieu la semaine prochaine dans la capitale jordanienne et servir de moteur pour la reprise du processus diplomatique israélo-palestinien. Israël a cependant informé les Américains que les conditions pour une telle rencontre n'étaient pas encore réunies.

     

    Amir Péretz refuse de quitter le ministère de la Défense


    Le Maariv présente l'offre qu'auraient élaborée ces derniers jours des ministres travaillistes afin de permettre à Amir Péretz de quitter le ministère de la Défense de façon honorable tout en obtenant des compensations.


    Le point de départ de cette offre serait le soutien du parti travailliste à un amendement de la loi selon lequel le Président de l'Etat sera élu par la Knesset par un vote ouvert. Si un tel amendement est adopté, Shimon Péres serait alors presque assuré d'être élu President. Il renoncerait alors à son titre de vice-Premier ministre qui reviendrait à Amir Péretz. Ce dernier pourra alors démissionner du ministère de la Défense, devenir vice-Premier ministre, ministre des Affaires sociales et du développement du Néguev et de la Galilée, et être nommé à la tête du cabinet économique et social. L'ancien Premier ministre Ehoud Barak le remplacerait à la Défense.


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  • Le mythe du complot juif

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  • Infos du 22/11/06
     
     
     
    Pour Tsvi Barel du Haaretz, si on analyse la situation politique au Liban, on a du mal à comprendre quel intérêt aurait eu Damas à éliminer le ministre libanais de l'Industrie, Pierre Gemayel. En effet, le jour même, la Syrie renouvelait ses relations diplomatiques avec l'Irak, un des plus grands succès diplomatiques du pays depuis son retrait forcé du Liban en avril 2005.

    A cela il faut ajouter l'amélioration des relations avec Washington, qui considère que la Syrie peut avoir une action positive en Irak, et les manifestations prévues par le Hezbollah contre le gouvernement libanais qui auraient pu voir grandir l'influence des pros-syriens dans le pays.

    La dernière chose dont avait besoin Damas, écrit Barel, c'est d'être à nouveau accusé d'avoir perpétré un meurtre politique au Liban.

    Il se pourrait, ajoute-t-il que derrière cet assassinat se cache un des services secrets syriens qui aurait agi à l'insu du pouvoir politique. Si tel était le cas, ce serait une situation fort embarrassante pour le Président syrien, Bachar Assad.

    Jacky Hougy du Maariv estime qu'à court terme, c'est Hassan Nasrallah qui sort perdant de l'assassinat de Pierre Gemayel. En effet, le chef du Hezbollah prévoyait d'entamer des manifestations contre le gouvernement libanais et avait demandé à ses hommes de se préparer à « descendre dans la rue ».

    A présent, il devra suspendre ses plans jusqu'à ce que la situation s'apaise. Cela pourrait prendre quelques semaines, au terme desquelles il faudra trouver une autre occasion.

    L'assassinat de Pierre Gemayel, ajoute Hougy, vient avant tout adresser un message au Premier ministre libanais, Fouad Seniora, et lui faire savoir que s'il ne cesse pas sa lutte contre les intérêts syriens, sa vie est également en danger.

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