• Le terrorisme palestinien fait-il partie du terrorisme international ?

    Donner une prime au terrorisme palestinien, ce n'est pas seulement mettre Israël en danger, c'est aussi menacer la stabilité de la région et la sécurité du monde démocratique. Donner une prime au terrorisme, c'est seulement l'alimenter.

    Tout gain politique remporté par les Palestiniens en faisant usage de la violence terroriste contribuera à la prolifération du terrorisme à travers le globe. Donner une prime au terrorisme, c'est appeler d'autres mouvements au Moyen-Orient ou ailleurs à utiliser des tactiques similaires. Le succès du terrorisme palestinien encouragerait la radicalisation des populations arabes et musulmanes rendues vulnérables à l'extrémisme par les conditions socio-économiques prévalant dans leurs propres Etats et par l'influence des idéologies qui prônent la haine et la violence.

    D'aucuns au Moyen-Orient ont utilisé le conflit israélo-arabe pour justifier leurs activités antiaméricaines et, en dernier ressort, anti-occidentales. Au Moyen-Orient comme ailleurs, le terrorisme vise souvent les sociétés démocratiques. Des études menées sur les attentats-suicides montrent qu'ils ne sont pas inspirés par le désespoir - au contraire, ils font presque toujours partie d'une campagne organisée en vue d'atteindre des objectifs politiques ou militaires. Les attentats perpétrés par Al-Qaida contre les Etats-Unis étaient une agression contre les idéaux de liberté que représente ce pays. Ils faisaient partie des plans de djihad dressés par Ben Laden pour refaçonner le monde selon son interprétation extrémiste de l'islam. Bien que les objectifs fondamentaux de Ben Laden ne soient pas liés à Israël, les attentats contre le peuple américain ont été exploités par des éléments anti-israéliens désireux de promouvoir leurs aspirations au Moyen-Orient.

    Depuis plusieurs décennies, la violence palestinienne joue un rôle majeur dans le développement de formes de terrorisme encore plus dangereuses. Ce sont les Palestiniens qui, les premiers, se sont livrés à des détournements d'avion. Les Palestiniens n'ont peut-être pas inventé les attentats-suicides, mais ils en ont affiné la technique, créant un culte du martyre qui encourage d'autres explosions-suicides. Les terroristes sont révérés, leurs photos sont exposées sur les places publiques et dans les écoles, leurs familles sont exhortées à ne pas prendre le deuil mais à fêter leur mort ; leurs noms sont donnés à des équipes de football, tandis que la télévision diffuse à plusieurs reprises des vidéos montrant les adieux des terroristes. Ce phénomène ne présage rien de bon pour la prochaine génération éduquée à vénérer ces symboles de mort et de destruction. Des enfants, formés dès leur plus jeune âge à haïr, à tuer et à détruire, représentent une tragédie pour leur propre peuple et un danger potentiel pour les autres.

    La propagande palestinienne brouille la différence entre les actes de terrorisme qui visent des innocents et les contre-mesures défensives visant à stopper les terroristes. Justifier un attentat terroriste, quel qu'il soit, porte atteinte aux efforts investis dans le monde pour délégitimer le terrorisme et ses commanditaires.

    Il est interdit de laisser réussir le terrorisme palestinien. Ce serait non seulement encourager d'autres actes de violence contre des civils innocents en Israël, mais également augmenter les risques de prolifération du fléau du terrorisme et mettre en péril les Etats démocratiques dans le monde. Stigmatiser les objectifs des terroristes constitue une étape importante dans l'arrêt du terrorisme en général.





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